Retour à la maison (1oct= Tiens tiens, possibilité de yaoi)

[J’te préviens, tu surlignes parce que je ne change pas de couleur hein !]

Le plus vieux sentit son ami frissonner tout contre lui. Il sentait bien que le plus jeune ne l’écoutait pas, que son esprit était ailleurs. Ses joues prirent une jolie teinte rouge s’accordant parfaitement avec ses yeux couleurs d’or et sa chevelure blonde. Eichi avait envie de le serrer tout contre lui, d’embrasser la moindre parcelle de son corps, de caresser caque centimètre de sa peau. Et d’être le seul à pouvoir le faire. Le plus petit prit la parole d’une voix mal assurée qui fit un effet dévastateur sur le noiraud.

- Euh... Ei-Eichi... Y'a un truc bizarre qui se passe... Là...

Eichi leva le regard et planta ses orbes émeraude dans le regard interrogateur de son ami. Savait-il seulement quel impact avait eu cette simple phrase sur le plus grand ? Son corps avait réagit vivement, savoir que l’objet de ses désirs les plus fous avait eu une réaction, inconnue pour lui jusque la, le mettais dans tout ses états. Il posa son front sur celui du blondinet et eu un petit sourire en coin. Il laissa sa main glisser le long du flan droit de son blondinet et elle finit sa course sur le boxer du plus petit.

« Une réaction… Comme ca ? » demanda-t-il sensuellement en caressant doucement le sexe du garçon a travers le morceau de coton.

Ce qui fit d’ailleurs réagir le plus grand, Renko était en boxer et lui n’était pas beaucoup plus habillé. S’il ne l’arrêta pas à ce moment la, il ne pourrait plus s’arrêter lui-même…

(lol)

Tous les deux se fixèrent durant un moment. L'hybride ne quittait pas les deux émeraudes qui le fixaient avec un éclat d'interrogation.
Le battement cardiaque du plus jeune avait augmenté et sa respiration s'accéléra lorsqu'il se retrouva le front contre celui de son aîné. Qu'est-ce qu'ile foutait, exactement? Il put apercevoir son sourire. Il avait une idée derrière la tête, il le savait!
L'homme-chat frissonna en se retenant pour ne pas gémir lorsqu'il sentit une main parcourir son flanc gauche. Puis cette main s'arrêta sur son sexe, le faisant écarquiller les yeux avec incompréhension.

- Une réaction… Comme ça?

L'homme avait dit ça d'un ton qui était encore inconnu au plus jeune. Puis ce dernier sentit la main caresser cette partie de son anatomie de garçon, à travers son sous-vêtement. Il sentit son sexe se raidit rapidement.
Son coeur recommença à battre de plus bel et l'animal poussa un petit cri de surprise en se crispant brusquement.

- O... o-oui, parvint-il à couiner, sans rien d'autre.

Son souffle se fit de plus en plus court et son petit torse bien musclé se soulevait et s'abaissait très rapidement.
Malgré son traumatisme d'enfance avec son ancienne maîtresse, l'hybride parvenait à trouver cette caresse agréable, même si elle était clairement sexuelle. Peut-être était-ce parce qu'il s'agissait d'un... autre homme?

- Tu... Tu sais ce que tu fais? souffla-t-il entre deux respirations, à voix basse pour ne pas user ses cordes vocales.

Eichi avait sentit le sexe de son compagnon se tendre à travers le tissus. Le sourire du noiraud s’accentua, il embrassa chastement le font du plus jeune tout en continuant sa caresse. Faisant de lent va-et-vient sur le membre tendu de l’homme.

- O... o-oui, parvint-il à couiner, sans rien d'autre.

Il avait le souffle court et ses joues avaient à nouveau une teinte écarlate. Son torse se soulevait au rythme de son souffle. Eichi se mordit la lèvre. Il ne voulait pas blesser son ami et se demandait s’il devait continuer… De plus, le plus jeune était malade. Mais il en avait tellement envie. Il n’avait encore jamais ressentit ça. Même pour Naoki.

- Tu... Tu sais ce que tu fais? murmura-t-il
« Absolument… Mais si tu veux m’arrêter fais le maintenant… sinon je ne répondrais plus de moi. » souffla-t-il

Il prit appuie sur ses jambes et libéra doucement les mains de son ami en passant sa deuxième main sous le tee-shirt du blond.

Son ami lui avait répondu que si, il savait ce qu'il faisait... mais que si le plus jeune ne voulait pas, il devait l'arrêter maintenant car sinon, il serait trop tard.
Ce n'était pas réellement que Renko ne voulait pas, il adorait, même s'il refusait de l'avouer haut et fort -de toute manière, ça paraissait-, l'hybride ne se sentait pas très à l'aise avec le fait de faire l'acte, lui qui avait répugner toute idée sexuelle depuis sa première relation, avec son ancienne maîtresse, qui avait été de force, comme toute les suivantes.
Et en plus, il était malade, il n'allait pas très bien. S'il se donnait la peine d'attendre quelques jours pour qu'il aille mieux, ils pourraient tous les deux savourer pleinement.
C'était un mal pour un TRÈS GRAND bien ().
Maintenant, non seulement l'homme continuait ses caresses sur son membre excité, mais il lâchait ses poignets pour caresser son torse sous la chemise blanche qu'il portait.
Il dut prendre tout son courage pour finalement souffler:

- Lâ... Lâche-moi, s'il te plaît. Je suis malade, lai-laisse m-moi.

Il n'osait pas dire qu'il voulait le faire, mais une autre journée. Mais ça pouvait parraitre sur son visage qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver ses caresses agréables.
Lorsque Eichi le lâcha, il ne lui laissa pas le temps de placer un mot. Il se leva d'un bond et alla à la salle de bain pour prendre une douche fraîche et faire redescendre son érection.
Lorsque le tout se calma finalement, il poussa un gémissement et glissa à genoux sous le jet d'eau froide.
Eichi faisait-il ça parce qu'il l'aimait... ou aussi parce qu'il voulait en profiter pour faire ce genre de choses?
Quoiqu'il en soit, Renko espérait qu'il y ait un peu d'amour là-dedans; ça expliquerait les gestes de l'aîné à son égard.
Puis il ferma l'eau. Il s'essuya avec une serviette. Mais il n'avait pas d'autres vêtements avec lui que ceux qu'il portait avant sa douche. Il enfila donc ses boxers et alla directement à la chambre pour s'habiller d'un jeans et d'un pull chaud, même s'il commençait déjà à transpirer.
Lorsqu'il croisa son ami, il baissa la tête.

- Désolé...

- La... Lâche-moi, s'il te plaît. Je suis malade, lai-laisse m-moi.

Eichi s’arrêta. Il l’avait fait. Il eu un petit sourire en coin et se laissa tomber sur le lit a côté du plus jeune qui prit immédiatement ses jambes a son cou. Il entendit l’eau couler dans la douche et soupira.
Il avait été trop vite, il le savait. Il se frappa le front avec son poing. Il espérait qu’il ne lui avait pas fait peur au moins. Le ‘’hic’’ c’est que maintenant, il mourrait d’envie de le tenir dans ses bras. Il posa ses bras sur ses yeux et entendit le plus jeune sortir en courant de la salle de bain.
Quel était ce sentiment. Il avait eu envie de lui toute la journée. Et il voulait qu’il reste. Même s’il lui avait dit qu’il pourrait partir, il ne voulait pas qu’il parte… Il voulait l’embrasser, le toucher… Le garder pour lui.
La dernière personne pour qui il avait ressentit quelque chose de comparables s’appelait Naoki et n’était aujourd’hui plus de ce monde.
Est-ce qu’il était… Amoureux de Renko ? Il soupira, il ne le connaissait que depuis quelques heures mais il pensait le connaitre depuis toujours.
Il se leva, il fallait qu’il s’excuse, il n’aurait pas du agir ainsi.

Il sortit et tomba nez-à –nez avec l’objet de ses pensées. Le blondinet baissa la tête.

- Désolé...

Eichi sursauta et se mordit la lèvre pour ne pas le prendre dans ses bras.

« Tu n’as pas à être désolé… C’est ma faute. Mange le bol de riz s’il te plaît, je vais à la librairie. »

Eichi déposa un petit baiser sur le crane du plus jeune et quitta la maison.

Renko sentit son ami sursauter et il se sentit encore plus mal d'avoir cesser, d'avoir refuser ce qu'il souhaitait peut-être le plus au monde. Il ressentait bien son déchirement. Il redressa son regard lorsque le noiraud lui dit que c'était de sa faute. Il lui demanda de manger le riz -ou l'espèce de mixture bizarre qu'ils avaient abandonné dans la chambre- et qu'il allait à la librairie.
Il n'eut pas le temps de réponse. Un baiser se posa sur le dessus de sa tête et le plus grand était déjà partit.
L'hybride eut un petit sourire en coin... Maintenant, il devait s'occuper de ce fichu plat. Il alla chercher le bol dans la chambre et se rassit avec, sur le sol du salon, tout près du divan.
Malgré son dégoût pour ce plat, il se força à en manger un peu, au moins la majorité avant de reposer son bol. Il n'avait pas très faim et en plus qu'il n'aimait pas ça. L'important pour lui était dans manger un maximum pour faire plaisir à son maître à son retour.
Il laissa le bol, et la cuillère, avec le fond de riz restant au sol, près de lui, et commença à jouer avec une petite balle qui avait laisser trainer dans le coin, avec quelques autres jouets qui étaient dans un coin de la pièce, près de lui.
D'ennui et de fatigue, il finit par fermer ses prunelles et s'endormir au sol, recroquevillé comme un chaton, bien au chaud dans son pull.

Eichi avait eu besoin de prendre l’air. Il avait mal. Il s’était d’abord rendu sur la tombe de Mai pour lui parler. Il savait parfaitement qu’il ne parlait qu’à un squelette et une stèle de pierre mais il avait besoin de se vider l’esprit.

« Ma Mai… Si tu savais à quel point j’aimerai que tu sois prés de moi aujourd’hui… Je… Je crois que j’ai fais une énorme bourde… Je l’ai adopté… je savais pertinemment que ca allait ce passer ainsi… Mais je ne pensais pas que j’en serais tombé amoureux… Pas si rapidement… Si jamais je choppe celui ou celle qui lui a fait du mal je te jure que je l’extermine… Mai… Pourquoi t’es partie espèce d’idiote… Tu l’aurais adoré… Il s’énerve pour un rien… Sur sa taille par exemple… Il est trop mignon quand il rougit… Mais c’est un véritable gamin quand il faut… Ouais… un gamin… c’est ce qu’il est… et je n’ai pas le droit de lui faire du mal. »

Il se leva et envoya un baiser volant vers le ciel.

« Je t’aime ma Mai. »

Et s’en alla. Il passa à la librairie acheter quelques mangas et deux-trois livres avant de rentrer.

Lorsqu’il arriva, il trouva Renko pelotonner près du sofa son bol de riz non loin de lui et presque vide. Il sourit et alla porter ses achats dans sa chambre avant de prendre Renko et de le porter jusque dans le petit lit qu’il aurait du occuper la nuit précédente et le plaça bien au chaud sous les couvertures pour pas qu'il n'attrape froid en plus de son rhume.

Après un moment, malgré qu'il dorme toujours, les oreilles de l'homme-animal se relevèrent lorsqu'elles perçurent le bruit d'une porte qui s'ouvrait ainsi que des bruits de pas qui se promenait dans l'appartement.
Puis il se sentit soulevé. Instinctivement, l'hybride s'agrippa solidement au cou de son ami pour ne pas tomber, en gémissant parce qu'on venait de l'obliger à bouger, on le dérangeait dans son sommeil.
Puis il retrouva une surface moelleuse sous lui. Il ne prit pas grand temps avant de se pelotonner... et rouvrir les yeux.
Il était dans son lit, sous les couvertures. Et pourtant, il s'était endormi dans le salon. Il se tourna sur le dos et vit Eichi qui était près de lui.
L'hybride se redressa complètement et s'assit sur le lit, en poussant la couverture plus loin. Eichi était déjà de retour... ou alors ça faisait un bon moment que Renko dormait au salon. Et son ami avait eu la gentillesse de le reporter dans sa chambre pour qu'il continue de dormir. Malheureusement, il s'était réveillé
Il regarda son aîné et ses joues se teintèrent d'un rouge doux, pas trop vif. Il parvint à ne pas détourner le regard. Il dit:

- Euh... désolé pour tantôt. Je... C'est pas que je t'aime pas, Eichi... Je... J'avais peur. Je ne sais pas comment.. ça fonctionne... Mais... la prochaine fois sera la bonne... Il faut simplement patienter un peu... et attendre que je guérisse, qu'en penses-tu?, lança-t-il finalement sur un ton plus heureux.

Eichi avait emmené le jeune homme jusque dans le petit lit vert. A peine l’avait-il déposé dessus que le petit blond ouvrit les yeux. Eichi soupira, il avait pourtant bien fait attention à ne pas le réveiller pourtant. Le neko pivota et planta son regard doré dans celui de son ami. Il se redressa et s’assit alors sur le lit devant un Eichi désespéré. Eichi était partit un petit moment et le petit être avait surement eu le temps de se remettre un peu mais il aurait du dormir plus. Ren se débarrassa de la couverture et le noiraud fronça les sourcils avant de la ramenée à nouveau sur lui. Ses joues se tintèrent de rose et il reprit la parole d’une voix mal assurée.

- Euh... désolé pour tantôt. Je... C'est pas que je t'aime pas, Eichi... Je... J'avais peur. Je ne sais pas comment... ça fonctionne... Mais... la prochaine fois sera la bonne... Il faut simplement patienter un peu... et attendre que je guérisse, qu'en penses-tu?, lança-t-il finalement sur un ton plus heureux.

Eichi sourit tendrement. Il était vraiment trop mignon. Il lui déposa un tendre baiser sur le haut crâne en se relevant et l’obligeant à se rallonger.

« Ce n’est pas de ta faute je t’ai déjà dis, je n’aurai jamais du agir comme ça. Je sais bien que tu ne peux pas m’aimer a proprement parler puisque nous ne nous connaissons que depuis deux jours à peine. » dit-il en souriant avant d’arborer un petit air pervers « et ne me dis pas ca sinon dés que tu n’es plus malade je te saute dessus… Et puis, la fonctionnalité, ça ne s’apprends pas dans les livres. »

Il remonta la couette verte sur les épaules du plus jeune avant de sortir de la pièce.

« Repose toi, tu n’as besoin de rien d’autre pour guérir. Ah si, de la bouillit de riz. » ajouta-t-il moqueur avant de quitter la chambre.

Il descendit ensuite au salon pour écrire une bonne partie de la matinée.

Renko avait vu le froncement de sourcils de son ami qui avait ramené la couverture sur lui. L'homme-animal avait soupiré et avait dit ce qu'il avait à dire. Il vit un petit sourire se peindre sur les lèvres dont il avait eu l'occasion, la chance d'en connaître le goût sucré.
Et elles se posèrent justement doucement sur le crâne du plus jeune dont les joues se teintèrent légèrement de rose. Puis il le força à se coucher. Encore trop ébranlé et simplement pas assez ambitieux et combattant pour se débattre contre lui, il se laissa faire et s'étendit sur le matelas, la surface moelleuse si confortable qui le ferait bientôt tomber dans les bras de Morphée.
Il lui expliqua que ce n'était pas de sa faute car il ne pouvait pas l'aimer vraiment alors que ca ne faisait que deux jours qu'il se connaissaient. C'était justement ce que le plus jeune pensait. Et il prit une teinte ultra rouge lorsque son ami ajouta, avec un sourire un peu pervers:

- Et ne me dis pas ça sinon, dès que tu n’es plus malade, je te saute dessus… Et puis, la fonctionnalité, ça ne s’apprend pas dans les livres.

Malgré sa gêne face à ces propos, l'hybride eut un petit sourire puis appuya la tête sur l'oreiller alors que l'homme s'apprêtait à sortit de sa chambre, juste avant de dire qu'il n'avait besoin que de repos et de bouillis de riz. L'hybride soupira et ferma les yeux alors que l'homme le quittait finalement... puis il tomba dans un doux sommeil sans brusquerie, autre que quelques quintes de toux, parfois.

Puis il se réveilla au bout de quelques heures. Il avait vraiment dormi comme une pierre, à un point tel qu'il était ankylosé car il n'avait pas beaucoup bougé durant sa sieste. Quelques heures, si ce n'était pas plusieurs, étaient passées depuis qu'il s'était rendormi. L'hybride se redressa, bâilla et s'étira avant de sortir de son lit. Il se rendit d'un pas trainant et à quatre pattes vers le salon, qui était près de sa chambre, et y vit un Eichi, lui aussi endormit (Moi je décide qu'après avoir beaucoup dormit, il s'était accordé une petite sieste et s'était endormit sur le sofa, bon!).
Renko eut un petit sourire et s'approcha de l'homme. Le poids-plume qu'il était grimpa sur le divan et prit place sur le torse de l'homme.

Eichi s’était allongé sur le sofa avec un bouquin qu’il avait lu durant deux bonnes heures avant de s’endormir à son tour.

Il avait rêvé. Ca ne lui arrivai pas souvent et en général c’était des cauchemars mais ce jour la, son rêve fut agréable. Il s’y était vu avec Mai et ses pères. Il y avait aussi Ren dans ce rêve ainsi qu’un petit garçon qui lui était inconnu. Il avait longuement parler avec Mai qui lui avait finalement fait comprendre que ce qu’il ressentait pour l’hybride était un coup de foudre et qu’une fois l’idylle passée, soit ils s’aimeraient encore plus soit ce serai carrément l’hécatombe. Eichi l’avait remercié et embrassée avant de lui demander comment faire pour qu’il l’aime au même niveau que lui. La jeune rousse avait eu un sourire énigmatique et le rêves s’était estompé.

Lorsqu’il s’était réveillé, il avait sentit un poids lourd sur son ventre. Il ne pouvait pas bouger. Il ouvrit un œil et leva la tête pour apercevoir une tignasse blonde enroulée sur son estomac. Il eu un petit sourire en coin et décida de passer sa main dans les cheveux du jeune homme, il s’exécuta et caressa la chevelure si douce et soyeuse de son ami avant de prendre la parole.

« Écoute Ren, si tu veux que je survive ici il va falloir que tu descende pour que je puisse respirer. » plaisanta le noiraud.

Il venait à peine de s'installer et de fermer les yeux qu'il sentit une main passer sur sa tête et caresser doucement ses cheveux. Il tressaillit légèrement et retint avec difficulté un frisson de plaisir face à ce contact si délicat.
Il lui conseilla de descendre de sur son ventre s'il voulait qu'il survive et parvienne à respirer.
L'homme-chat se redressa vivement au-dessus de son ami pour le regarder. Il ne le touchait plus, ses bras et ses genoux, appuyés directement sur le matelas, encadrant l'homme, le soutenait en totalité.

- Euh... Désolé Eichi, marmonna-t-il.

Son teint était légèrement rosé. Il n'avait pas vraiment songé à ce qu'il faisait. Après tout, il venait tout juste de se coucher sur son maître, comme un chat l'aurait fait... Mais Renko était aussi, mais d'abord un homme malgré tout. Mais comme il avait déjà été traité comme un chaton, lorsqu'il était plus jeune, il n'était pas rare de le voir agir comme tel. Il était agile sur ses pattes, rapide pour fuir, craintif des bruits et des mouvements brusques...
Bref, il était un bon mélange du chat et de l'humain.

- Attends... reprit-il, stoppant net son geste alors qu'il s'apprêtait à aller au sol. C'est pas mon poids qui t'empêcherait de respirer, voyons.

Il reprit place sur son torse mais ne lâcha pas de le regarder lorsqu'il continua:

- Après tout, t'es un homme, t'es grand et fort. C'est pas moi qui va te comprimer les poumons avec mon poids-plume, non?

Et finalement, pour être sur de bien frapper sur l'orgueil de son ami, il ajouta en soupirant, comme s'il était déçu:

- Je te croyais bien plus endurant et surtout bien plus fort que ça!

Le neko s’excusa et commença à se relever. Et Eichi respira enfin. Il Allait se relever lorsque l’hybride s’arrêta et Eichi soupira, qu’est ce qu’il avait encore ?

- Attends... reprit-il, stoppant net son geste alors qu'il s'apprêtait à aller au sol. Ce n’est pas mon poids qui t'empêcherait de respirer, voyons.

Il reprit sa plaça et enchaina

- Après tout, t'es un homme, t'es grand et fort. Ce n’est pas moi qui vais te comprimer les poumons avec mon poids-plume, non?

Puis, d’un ton déçu, il ajouta :

- Je te croyais bien plus endurant et surtout bien plus fort que ça!

Eichi parti dans un éclat de rire monumental. La façon dont il avait appuyer sur le 'fort' était hilarante. Nan mais il lui aurait tout fait celui la. Il se redressa.

« Je ne m’appelle pas Renko Shiori moi, je ne m’énerve pas dés qu’on me traite de petit moi »

Il attrapa le gamin par derrière la tête et lui colla un baiser sur le haut du crâne.

« Tu as beaux être poids-plume, 60kg sur l’abdomen ca fait pas du bien ! »

Le rire du noiraud fit grogner le plus jeune qui ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi. Il se redressa, tout comme le plus jeune qui resta néanmoins sur ses genoux. Il dit ne pas être Renko donc il ne s'énervait pas lorsqu'on le traitait de petit. L'hybride grogna en se crispant. Qu'avait-il oser dire? Il l'avait traité de petit?
Cet enfoiré allait le payer.... plus tard, Renko était un peu ammorphe à cause de son rhume. Il fut saisit par la nuque et une paire de lèvres se posa sur le dessus de sa tête puis Eichi lui dit qu'il avait beau être léger comme une plus, soixante kilogrammes sur l'abdomen lui rendait difficile de respirer.
Tant pis pour son... "ammorphimatisation" (whut the heck?), l'hybride saisit les bras de l'homme puis il le plaqua brusquement contre le divan, le faisant se recoucher, en grognant:

- J'suis pas PETIT, enfoiré!

Il se redressa vivement, son air avait brusquement changé, il semblait surpris, son visage avai une petite teinte de rouge. Sa vue était légèrement brouillée mais heureusement, ça ne parraissait pas tant que ça que ses paupières gardaient ses larmes.

- E... Exc... Excuse-moi, parvint-il à couiner de manière tout juste audible.

Il se replia et se coucha sur le divan, en boule.

Le neko s’énerva et malgré sa faiblesse plaqua son ami contre le sofa avant de grogner.

- J'suis pas PETIT, enfoiré!

Puis il se redressa d’un coup et arbora un air surprit. Il avait rougit et ses yeux étaient devenues humides. Il essayait de ne pas pleurer et ça, Eichi le vit immédiatement.

- E... Exc... Excuse-moi, parvint-il à couiner de manière tout juste audible.

Il se déplaça et se coucha en boule sur le coin du canapé. Eichi se mordit les lèvres et se rapprocha de lui avant de se débrouiller tant bien que mal pour le serrer dans ses bras.

« Pourquoi pleurs-tu Ren… Je n’étais pas méchant, ou en tout cas ce n’étais pas voulu. »

Puis Renko sentit deux bras l'entourer de manière maladroite. L'hybride rouvrit vivement les yeux. Pourquoi Eichi le serrait-il dans ses bras? Il redressa la tête pour le voir alors que l'homme lui demandait la raison de pourquoi il pleurait alors qu'il n'avait pas été méchant.... ou que du moins, ce n'était pas voulu.
Ren se redressa légèrement mais resta entre les bras de l'homme. Il avait tourné sur le dos pour pouvoir mieux le regarder.
Il lui adressa un petit sourire.

- Mais.. Je ne pleure pas, Eichi, dit-il d'une petite voix.

Il pencha un peu la tête, son sourire semblait un peu coquin. Il passa un petit coup de langue sur la joue de son propriétaire.

- 'moi qui était méchant, pas toi. Je...

Il baissa la tête, mal à l'aise.

- Je n'aurais pas dû te traiter d'enfoiré. T'es mon ami, pas un enfoiré...

Il se serra contre le torse de l'homme avec un petit sourire puis marmonna entre ses dents: "Mais je ne suis pas petit"

Le neko se redressa mais resta au chaud dans les bras du noiraud, il pivota et lui fit face avec un petit sourire.

- Mais... Je ne pleure pas, Eichi, dit-il d'une petite voix.

Eichi soupira de soulagement et aperçu le sourire quelque peu moqueur de son ami. Il se redressa et donna un coup de langue sur la joue du noiraud.

- 'moi qui était méchant, pas toi. Je...

Il baissa la tête l’air mal à l'aise.

- Je n'aurais pas dû te traiter d'enfoiré. T'es mon ami, pas un enfoiré...

Il se colla un peu plus au noiraud avant de murmurer un « Mais je ne suis pas petit » presque inaudible.
Eichi sourit, soulagé.

« Bah, t’en fais pas pour moi, si tu me traite d’enfoiré c’est que je l’ai mérité. »

Il déposa un baiser sur le front du jeune homme.

« Et si, tu es un mignon petit chat… Mon mignon petit chat… » souffla-t-il

Il entendit Eichi lui dire de ne pas s'en faire pour lui. Après tout, s'il le traitait d'enfoiré, c'était peut-être parce que c'était mérité... Dans le cas du blond, c'était surtout parce qu'il s'emportait plutôt vite et ne réfléchissait pas toujours à ce qu'il pensait avant de le dire, ou de le crier dans certains cas comme celui-ci.
Une paire de lèvres se posèrent sur le front du cadet alors que le plus vieux lui disait qu'il était un mignon petit chat, son mignon petit chat.
Un petit sourire prit forme sur les lèvres fines de l'homme-chat.

- Ta gueule.

Il avait marmonner cette dernière phrase avant de se blottir de nouveau contre le torse musclé de l'homme. Il resta immobile un moment à harmoniser le rythme de sa respiration avec le sien. Après un moment au chaud dans ses bras, il se redressa légèrement pour tousser un peu, après tout, il était encore malade.
Il regarda son aîné et demanda:

- Dis... Puisque je suis un chat... Tu... euh...
Il baissa la tête.

- Tu veux bien me faire jouer avec quelque chose?

Eichi sentit un sourire se former sur les lèvres si douces de son ami avant qu’il marmonne un petit « ta gueule » bien placé. Eichi sourit et le sentit se blottir un peu plus contre lui, Eichi resserra sa prit autour du torse du jeune homme et ils restèrent en silence, bercer par leurs respiration respectives. Il finit par se redresser et tousser. Eichi se mordit la lèvre et allait pour lui dire qu’il devrait aller se recoucher lorsqu’il reprit la parole.

- Dis... Puisque je suis un chat... Tu... euh...

Eichi sourit, il se demandait ce qu’il essayait de dire puis il bougea la tête.

- Tu veux bien me faire jouer avec quelque chose?

Eichi perdit son sourire et déglutit, on n’avait pas idée d’avoir les idées aussi tordus ! Il secoua la tête et resserra un peu plus son étreinte.

« Avec quoi veux tu que je te fasse jouer…Ren… » ajouta-t-il dans un souffle

(C'est moi ou tout ce que j'écris, tu le penses de travers? -___-'')

Son ami hocha la tête et, le resserrant un peu plus dans ses bras, il lu i demanda avec quoi il voulait le faire jouer. L'hybride réfléchit. Il songea aux quelques jouets que son maître lui avait acheté la veille. Sans plus attendre, il quitta les bras de Eichi et partit rapidement en direction de sa chambre, en courant au sol.
Arrivé dans sa pièce personnelle, il prit le sac dans lequel ses achats avaient été rangés auparavant et y mit rapidement quelques jouets. Il prenait ce sac pour facilité le transport vers le salon.
De retour dans cette dernière pièce qui était plus grande que sa chambre, évidement, il déballa le contenu du sac de plastique au sol, près du sofa, sous les yeux de son maître.
Il y avait quelques balles de taille et de couleur différente, il y avait des bouts de ficelle de laine... et quelques petits gadgets qui faisait du bruit ou bougeait lorsqu'on les activait, comme des petites voitures ou des souris électriques (ce bidule ne se démodera jamais, je crois).

- Regarde.

Il redressa de grands yeux dorés et brillants de vitalité (malgré qu'il soit malade) vers son maître, avec un beau sourire.

- Tu m'as acheté tout ça hier. J'aimerais jouer avec toi

Il quitta alors précipitamment les bras de son ami et grimpa à toute vitesse à l’étage. Il redescendit quelques minutes plus tard avec un sac remplie des jouets qu’ils avaient achetés la veille. Il posa le contenu au sol et reversa presque le sac par terre dévoilant une multitude de balle de grosseur et de couleurs différentes ainsi qu’un tas de petits jouets comme des bouts de tissus ou de la laine.

- Regarde.

Il avait l’air d’un enfant devant un sapin le matin de noël, il était vraiment trop mignon. Il s’empara d’une petite balle et leva les yeux vers son ami.

- Tu m'as acheté tout ça hier. J'aimerais jouer avec toi

Arf, lui aussi aimerai bien jouer avec lui mais il n’avait jamais vraiment joué. Il se laissa glisser du canapé et s’assit par terre un genou sous son coude sur lequel il posa son menton. Il regarda le petit blond jouer avec une baballe et reporter son regard sur lui.

« Je veux bien jouer avec toi mais je n’ai jamais fais ca… apprends moi… » souffla-t-il le sourire aux lèvres.

Alors que le cadet présentait ses merveilles, mains tendues devant lui, ouvertes sur des balles, le plus vieux s'installait près de lui, au sol. Il commença à faire rouler les petites boules de caoutchouc sur le sol avant de redresser vivement son regard doré vers son ami en sentant son regard.
Il lui fit par de bien vouloir jouer avec lui mais qu'il n'avait jamais vraiment jouer et qu'il devait donc lui apprendre. Perplexe, le blond à la natte fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté. Il... Il n'avait jamais jouer? Bien sûr qu'il allait lui apprendre. Ça lui ferai plaisir d'ailleurs!
Il montra les balles

- Bah regarde! Ça, c'est des balles. Elles roulent sur le sol et elles font des bonds lorsque tu les lances. Il faut faire attention où on les lance parce que ça peut briser les trucs fragiles.

Il secoua la tête, comme s'il disait "Mouais, ça, c'est pas génial", avant de présenter les souris mécaniques, bien qu'il ne sache pas encore qu'elles étaient capable de bouger grâce à un petit mécanisme.

- Elles, c'est comme des vraies souris, mais elles sont en plastique et...

Il s'interrompit, totalement déconcentré. Eichi avait prit un ruban de taille moyenne entre ses doigts et l'avait secoué devant le regard de l'hybride qui entreprit d'essayer d'attraper le bout de tissu.

(oui, j'ai décidé de faire faire des choses à ton personnage, moi aussi, mouahaha XD)

Le jeune hybride sourit, des étoiles dans les yeux. Il désigna les balles.

- Bah regarde! Ça, c'est des balles. Elles roulent sur le sol et elles font des bonds lorsque tu les lances. Il faut faire attention où on les lance parce que ça peut briser les trucs fragiles.

Eichi le regarda blasé, il le prenait réellement pour un attardé ? Il savait quand même comment se servir d’une balle mais il ne savait vraiment comment jouer avec une autre personne. Il attrapa une petite souris en plastique et la lui montra. Mais tout ça, il le savait. Il attrapa un ruban doré et se dit qu’il ressemblait vraiment aux cheveux du jeune homme devant lui. Il commença à jouer avec et à l’enrouler autour de ses doigts jusqu'à ce qu’il décide que la présentation des souris et autres baballes n’était pas intéressante. Il secoua le ruban devant les yeux du neko qui s’arrêta de parler.

« Si je le secoue comme ca tu devrais avoir envie de l’attraper non ? » demanda-t-il malicieusement.

Lorsque le ruban doré glissa devant le regard du jeune hybride, ce dernier se tut et le fixa. L'aîné déclara qu'en théorie, s'il secouait ainsi ce ruban, il devrait avoir envie de l'attraper.
De ses grandes prunelles dorées, l'hybride suivait le bout de tissus du regard puis les referma en secouant vivement la tête pour reprendre ses esprits.
Il garda son regard vers le sol et dit:

- Euh mais non! J'suis pas un chaton, moi...

Il eut un court moment de silence. L'hybride soupira alors que l'homme tentait toujours d'attirer son attention vers le ruban. L'homme-chat se mordillait la lèvre alors qu'il levait lentement son regard vers l'homme.
Ses yeux s'écarquillèrent et ses pupilles s'agrandirent lorsqu'il vit à nouveau le ruban se secouer devant lui.
Il émit un petit couinement semblable à un miaulement puis se remit à la tâche d'attraper le ruban alors que l'homme le levait un peu plus, le bougeait à gauche puis à droite.
L'hybride sautillait sur place, assis.

Le chat regardait le ruban avec ses grands yeux dorés. Il le suivait des yeux avant de les fermer et de secouer la tête d’un geste trop mignon. Il baissa les yeux en disant qu’il n’était pas un chaton.
Eichi avait arrêté de le remuer un moment et se tut, un petit sourire en coin sur ses lèvres. Il soupira, finalement il n’était pas bon pour jouer. Il secoua encore le ruban frôlant de temps à autre le nez du plus jeune qui se mordillât la lèvre avant de lever son regard si mignon vers le noiraud. Il secoua encore une fois le ruban pour voir si vraiment ca n’avait aucun effet sur le plus jeune.
La réaction de son fantasme ne se fit pas attendre : Il miaula (trop mignon d’après la conscience du noiraud) et sauta sur place en essayant de l’attraper alors qu’Ei le relevait à chaque coup, heureux de son petit effet.

« Ah bon ? Tu es si petit et si mignon qu’on aurait pu y croire… » murmura l’homme alors que le neko avait bougé.