Retour à la maison (1oct= Tiens tiens, possibilité de yaoi)

Eichi continua de jouer avec lui en entrant dans le jeu et bougeant un peu plus le ruban de tissus. Renko se contentait de tenter de l'attraper, sans grand succès.
L'homme lui fit part de ses pensées qu'il était si petit et si mignon qu'il aurait pu croire qu'il n'était pas un chaton.
Ce dit-chaton cessa de jouer avec le tissu et dressa vivement son regard perçant vers son aîné qui semblait se trouver très drôle. Ce n'était pas parce qu'il était p... Non, blasphème!
Ce n'était pas parce qu'il n'était plus un enfant qu'il n'avait pas le droit de jouer. Après tout, ça ne lui couterait pas plus cher qu'un gosse humain, c'est évident. Lui, il était capable de se faire le maximum de fun avec un bout de ficelle alors qu'un enfant humain pouvait s'ennuyer devant la télévision ou l'ordinateur.
L'hybride agrippa vivement les épaules de son compagnon et, pour une énième fois durant la journée, il le plaqua au sol et s'assit en califourchon sur son bassin.

- T'es un vrai imbécile! J'te déteste! grogna-t-il.

Évidemment, il ne pensait pas tout ce qu'il disait. C'était une manière de parler ou simplement dit sur le moment. Il aimait beaucoup Eichi... mais... il était très chiant, en fait. Pire qu'un gosse.

Le neko l’agrippa par les épaules et le plaqua au sol montant à califourchon sur son bassin

- T'es un vrai imbécile! J'te déteste! grogna-t-il.

Eichi écarquilla les yeux. Il se redressa et déplaça le jeune homme sans mal avant de se relever.

« Désolé… » murmura-t-il avant d’aller s’enfermer dans sa chambre.

Ca y est, il le savait ce qu’il avait. Ce pourquoi il avait toujours envie de lui sauter dessus, ce pourquoi il avait mal à chaque fois qu’il le repoussait, pourquoi il était si heureux de lui parlait. C’était pourtant simple… Il l’aimait… Il le connaissait depuis si peu de temps et pourtant il était amoureux de lui.
Son cœur venait de se briser en mille morceaux lacérant sa poitrine de l’intérieur… Mais lui, le détestait… Pourtant il n’avait pas voulu ca.

Il se laissa tomber sur son lit, refoulant les larmes qui coulaient toutes seules.

En même temps que son ami, Renko écarquilla les yeux. Il remarqua que sa phrase était peut-être trop direct. Pourtant, ce n'était pas vrai, c'était une manière de parler. Pourquoi l'avait-il si mal prit? L'hybride se mordit la lèvre alors que son maître s'excusait en le repoussant doucement. Le plus jeune se laissa tomber au sol, assis, et regarda son meilleur et unique ami partir s'enfermer dans sa chambre.
Le plus petit émit un gémissement. Aie! Il ne voulait pas que ça tourne comme ça! C'était pas prévu! Il pensait plutôt qu'une petite dispute ou bagarre amicale commencerait... Il ne voulait pas faire de peine à son... unique ami.
Le traiter d'imbécile passait sans doute mieux que "Je te déteste". Eichi s'était tellement appliqué pour se faire apprécier un peu par l'hybride... Pour que ce dernier lui fasse finalement un minimum confiance. En plus, il savait que son maître l'aimait beaucoup (et pas qu'en relation amical ou Maître-Hybride!)

-Eichi.... marmonna l'homme-chat en baissant la tête.

Après quelques minutes de silence, il se leva et se dirigea vers la chambre de l'homme. Il se pencha au sol et entrouvrit la porte pour y passer la tête sans entrer dans la pièce. Eichi était étendu dans son lit, son visage ne lui était pas visible, à moitié enfoui, en plus qu'il lui faisait dos. L'hybride poussa un peu plus la porte.

-Eichi? Couina-t-il d'une toute petite voix.

Il n'osait pas parler. Sa voix était cassée et presqu.imperceptible.

- J'suis... dé... solé...

Renko grimpa sur le lit de son maître et le chevaucha en le retournant sur le dos.

- Cache pas ton visage comme ça, dit-il en tenant les poignets de son ami.

Il lui adressa un petit sourire avec une grosse pointe pleine d'excuses et de culpabilité dans le regard. Il se pencha un peu plus sur lui et donna un petit coup de langue sur sa joue où perlait une larme cristalline et salée.

- Voulais pas être méchant, te faire de peine... Je... t'aime.

Eichi s’était retourné, dos à la porte. Il pleurait. Il n’avait pas pleuré depuis la mort de Mai. Pourquoi avait-il fais ca ? Il voulait pourtant qu’il l’aime… ou du moins qu’il l’apprécie. Mais il avait produit l’effet inverse. Totalement inverse. Il n’arrivait pas à retenir ses larmes et se figea lorsqu’il entendit la voix du blondinet à travers la porte.

-Eichi? Couina-t-il d'une toute petite voix.

Il ne répondit pas, il ne voulait pas lui faire encore plus de mal…

- J'suis... dé... solé...

L’hybride entra dans la chambre et monta sur le lit avant de l’obliger à se retourner.

- Cache pas ton visage comme ça, dit-il en tenant les poignets de son ami.

Il lui souriait. Était ce amusant de le voir ainsi ? Non, son regard était triste… Comme s’il s’en voulait. Mais pourtant il n’avait rien fait, c’était le noiraud le coupable dans tout ca… Il se pencha sur lui et lécha d’un petit coup de langue la larme qui venait de couler.

- Voulais pas être méchant, te faire de peine... Je... t'aime.

Eichi écarquilla les yeux. Il l’aimait ? Mais il avait dit qu’il le détestait ? Il aurait mentit ? Eichi se redressa. Non, il ne l’aimait pas comme lui l’aimait, c’était impossible. Il lui sourit et posa sa main sur sa joue.

« Ne me dit pas ça Ren, sinon je vais te sauter dessus… » murmura-t-il taquin. « Je t’aime aussi Ren… Mais c’est plus que de l’amitié ou de l’affection pour moi. J’ai envie de te serrer dans mes bras, de t’embrasser, de te protéger… Alors je t’en supplie, ne me fait plus ca… »

Il caressait la joue du jeune homme mais son regard s’était baissé, occupé à détaillé les motifs de la couette.

L'hybride vit l'homme écarquiller les yeux. Le plus jeune haussa ses sourcils par surprise. Ils se redressèrent ensemble mais Renko resta à califourchon sur les jambes de son maître. Ce dernier lui répéta de ne pas dire ça car il risquait de se faire sauter dessus. Lui aussi l'aimait, mais ce n'était pas que de l'affection ou de l'amitié, il voulait le serrer dans ses bras, le protéger... l'embrasser.
L'hybride ne put empêcher le rougissement de ses pommettes. Timide, il baissa son regard avec un petit sourire.

- Alors je t’en supplie, ne me fait plus ca…

Renko tressaillit lorsqu'il sentit la main chaude de l'homme sur sa joue. Il savoura pleinement la caresse en mordillant sa lèvre inférieure qui arquait en un petit sourire en coin.
Finalement, il parvint à ammasser suffisamment de courage pour redresser lentement la tête et détailler l'homme sur qui il était assis. Son regard était baissé, dirigé vers la couverture.
Lentement, l'homme-chat se redressa sur ses genoux. Il approcha son visage de celui de l'autre homme, le plus vieux. Le rythme que son coeur battait dans sa poitrine accéléra. Il avait l'impression que ça lui romprait le thorax...
Puis il posa ses lèvres sur celle de son amant... Et il sentit même son coeur qui cessait de battre.
Tout était fini, il était trop tard pour reculer... Mais c'était le début d'une autre histoire.

- Je t'aime aussi Eichi... de la même manière que toi tu m'aimes... Mais j'ai ... J'ai juste un peu peur, je ne suis pas tout à fait prêt à faire tout ce que les gens font normalement... D'ailleurs, je ne savais pas qu'on pouvait aimer... une personne du même sexe avant que tu me le dises hier.

Il s'interrompit et tourna son visage sur le côté pour éviter de tousser sur le visage de son ami. Il retourna son regard vers le sien et s'approcha d'Avantage pour le pousser contre le lit. Il resta à califourchon sur son bassin et se pencha pour tenir son visage non loin du sien. Il sentait son souffle contre son visage.
Il posa ses lèvres en un baiser chaste sur celle de son copain et lui adressa un sourire coquin.
C'était dévoilé, enfin,

Il senti le jeune homme frémir sous sa main et lis vit se mordre la lèvre inférieure qui arborait d’ailleurs un petit sourire en coin. Eichi soupira. Il savait qu’en lui disant ca il lui donnait tout les droits sur lui, les bons comme les mauvais, et qu’il pourrait s’en servir contre lui. Mais pourtant il avait confiance, il se disait que le jeune hybride ne pourrait rien lui faire de mal.
Lentement, Renko finit par lever la tête vers lui. Eichi rougit. Oui, après tout être détaillé n’était jamais agréable mais quand ce n’était pas l’homme qu’il aimait, ce n’était plus bon du tout. Il sentait son regard sur lui alors qu’il était parti dans une admiration sans fin de la couverture.
Puis, il le senti bouger, il ferma les yeux, l’avait-il blessé ? Énervé ? Il redoutait se moment, il se mordit la lèvre et attendit son verdict. Il releva doucement la tête et eu un mouvement de recul instinctif lorsqu’il vit sa tête prêt de lui. Son cœur battait la chamade de part la surprise et l’excitation. Puis, ce qu’il n’attendait pas ce produit. Le blondinet l’embrassa. Son cœur manqua un battement et il écarquilla les yeux. L’homme, oui parce que tous pourrait dire qu’il n’est qu’un mutant, pour Eichi, Ren était bel et bien un homme. Donc, l’homme qu’il aimait était entrain de l’embrasser. Un baiser doux, comme il l’avait imaginé, sucré aussi. Et ses lèvres étaient douces, si douces. Il rompit ce si tendre baiser

- Je t'aime aussi Eichi... de la même manière que toi tu m'aimes... Mais j'ai ... J'ai juste un peu peur, je ne suis pas tout à fait prêt à faire tout ce que les gens font normalement... D'ailleurs, je ne savais pas qu'on pouvait aimer... une personne du même sexe avant que tu me le dises hier.

Eichi ne savait plus quoi dire, il avait les yeux humides et ressentait un immense bonheur. Le jeune homme s’interrompit pour tousser et Eichi grimaça, il n’était pas guérit et ca pourrait empirer. Mais loin de se démonter contre un petit rhume, Ren s’approcha un peu plus de lui et le fit basculer sur le lit avant de s’assoir à califourchon sur lui. Son visage n’était plus qu’à quelques centimètres de celui du noiraud qui sentait son souffle chaud sur le sien. Il redépose un baiser tout aussi doux et chaste sur les lèvres du jeune homme. Un baiser qui voulait dire tellement de chose. Il tournait la page du livre de sa vie pour en écrire un nouveau chapitre avec lui. Il rompit le baiser et posa sa main sur sa nuque pour l’attirer un peu plus contre lui. Une larme de joie s’échappa de ses yeux.

« Alors tu es d’accord pour commencer quelque chose avec moi… Quelque chose qui fera que je te tiendrai la main dans la rue, que je t’embrasserai dès que j’en aurais l’envie, que je te caresserai, que je te toucherai, que je te prendrai dans mes bras. Mais aussi que je devrai te parler de mon passé et que tu devras me parler du tient. Que tu ne devras pas me mentir et que je ne le devrai pas non plus. Que tu auras à me faire entièrement confiance au moins pour certaines étapes de notre possible relation. Es-tu prêt à ca ? Es-tu prêt à utiliser le statut de petit-ami ? » lui demanda-t-il avec une voix tremblante

Il ne voulait pas se faire de fausse idée. Il ne s’attendait pas à un aussi long monologue mais au moins à un « oui » ou un « non » clair et net.

« Prends ton temps pour réfléchir, parce que ta réponse sera irréversibles. »

Le baiser fut rompu. Les deux se regardèrent et le plus jeune sentit une pression contre sa nuque qui le forçait à se rapprocher davantage de son ami. Il le laissa parler, en écoutant bien ses paroles, mot après mot, pour bien comprendre tout ce qu'il lui disait... tout ce qu'il demandait.
S'il était d'accord pour commencer quelque chose avec lui, il faudra donc qu'ils se tiennent la main en public, qu'il puisse l'embrasser dès qu'il en aurait envie, le caresser, le serrer dans ses bras, tout ce qu'il voudra.
Jusqu'à maintenant, Renko était tout à fait d'accord, mis à part le point de se tenir la main à l'extérieur. L'hybride était honteux de lui-même et serait extrêmement gêné de faire ça. Mais il voulait bien faire un effort... Pour lui.
Par contre, il devrait aussi lui parler de son passé tout comme lui le ferait. Ils ne pourraient pas se mentir. Ils devront se faire entièrement confiance.

- Es-tu prêt à ca ? Es-tu prêt à utiliser le statut de petit-ami?

Sa voix était tremblante et Renko se sentait lui-même tremblant. Était-il effectivement prêt à ça? Oui, il l'aimait, mais des conséquences suivaient cet acte

- Prends ton temps pour réfléchir, l'interrompit-il dans sa réflexion, parce que ta réponse sera irréversible.

- Je sais, je réfléchis, tais-toi...

Le plus jeune baissa la tête en se couchant complètement sur le torse de son ami. Après un moment de silence, il reprit.

- Oui, je suis prêt... je crois... Mais ne m'en demande pas trop d'un coup. Je vais essayer... mais à mon rythme, ne t'attends pas à tout... s'il te plaît.

- Je sais, je réfléchis, tais-toi...

Eichi le regarda en souriant, il était si mignon. Il baissa la tête et s’allongea sur le torse du noiraud qui referma ses bras autour de sa taille. Il reprit doucement.

- Oui, je suis prêt... je crois... Mais ne m'en demande pas trop d'un coup. Je vais essayer... mais à mon rythme, ne t'attends pas à tout... s'il te plaît.

Eichi le serra contre lui, fort, très fort. Il pensait que son cœur allait sortir de sa poitrine tellement il était heureux. De petites perles salées coulaient le long de ses joues. Il voulait le voir lui faire entièrement confiance, pour ça, il lui faudrait du temps, beaucoup de temps.

Il se redressa. Il voulait lui parler de lui. Parce qu’il avait le droit de savoir.

« Écoute, je… Je vais te raconter une partie de mon passé… Parce qu’elle te concerne, de près ou de loin. Je ne te demande pas d’en faire de même juste de m’écouter… »

Ca allait être dur. La seule personne à qui il n’en avait jamais parlé était enterrée 36 pieds sous terre. Il inspira un grand coup.

« Je… J’avais 15 ans. J’allais au lycée comme un ado normal mais cette année la, j’avais changé d’école. Lorsque je suis arrivé dans ma classe, une personne à tout de suite retenue mon attention. Il était grand, très grand. Il portait de petits cheveux blond coupés court et il avait des yeux d’un bleu époustouflant. C’était mon prof d’Anglais. Plusieurs semaines plus tard, j’ai finit par me rendre compte que j’étais amoureux de lui, il m’avait donné un grand nombre de cours particulier pour me remettre à niveau. Il était gentil et attentionné et j’en suis tombé amoureux. »

C’était dur de raconter ça. De revoir son visage. Il avait le regard triste mais il ne pleurait pas, c’était pour l’instant, de la mélancolie.

« Il a finit par m’embrasser un jour, durant l’un de nos cours particulier, au début je suis resté perplexe mais j’ai finit pas lui répondre. Je lui ai dis que je l’aimais depuis le premier jour et il m’a dit la même chose. On avait mis six mois à s’en rendre compte. Il avait dix ans de plus que moi mais je m’en foutais, je l’aimais. Nous avons fais l’amour ce soir là, c’est lui qui m’a fait admettre que j’étais gay, et belle et bien gay. »

La partie la plus dure arrivait…

« Ca faisait un an que nous étions ensemble. J’allais chez lui pour notre anniversaire mais quand je suis arrivé, il baignait dans son propre sang, quelqu’un l’avait assassiné. J’avais 16 ans, j’ai appelé les flics et une ambulance, ils n’ont rien pu faire et n’ont jamais trouvé l’assassin. Mes pères m’ont tenue la tête hors de l’eau du mieux qu’ils pouvaient et j’ai finit par m’en sortir grâce à Mai. »

Il l’avait dis. Il en avait maintenant parlé.

« Ne crois pas que je ne t’aime pas, c’est faux, je t’aime peut être même plus que ce que je ne l’ai jamais aimé, mais il sera toujours dans mon esprit et dans mon cœur, il fait maintenant partie de moi. »

Renko se sentit resserré dans les bras de son nouvel amoureux. Il ferma les yeux avec un petit sourire paisible, confortablement installé contre le torse de l'homme.
Les deux se redressèrent. L'hybride s'assied près de lui, sur le lit, et l'écouta parler de son passé car ça le concernait. Ses sourcils se froncèrent de surprise mais il ne dit rien et se contenta de l'écouter comme il lui avait demandé.
Lorsqu'il avait 15 ans et il était tombé amoureux de son professeur d'anglais.
Un professeur? Renko n'avait jamais été à l'école. Il avait un peu appris à écrire avec son premier maître, mais ça datait et il avait dû oublier avec le temps.
Quoiqu'il en soit, l'enseignant était attentionné et gentil, il lui donnait des cours particuliers pour l'aider dans son niveau d'anglais.
Il y eut un court silence, une respiration. L'hybride remarqua que son amant avait l'air triste, comme de la mélancolie. Il se doutait que l'histoire n'était pas fini et qu'il se passerait quelque chose. Justement, il reprit.
Son professeur l'avait embrassé, un jour, et ils avaient finalement commencé à sortir ensemble, c'était 6 mois après le premier jour qu'ils se sont vu.
Ils avaient 10 ans d'écart en âge, mais ils s'en foutaient et avaient fait l'amour se soir là.Renko ne put réprimer un air légèrement répugné. Après tout, à cet âge là, il l'avait fait plus d'une fois, lui, mais n'en avait pas retirer du plaisir...

Ça faisait un an qu'ils formaient un couple lorsqu'il l'avait retrouvé baignant dans son propre sang. Horrifié, l'hybride eut un hoquet de surprise, le regard troublé. Il avait fait la seule chose qu'il aurait pu faire, appeler les policiers et les ambulanciers. Ils n'avaient cependant pas réussis à le sauver ni à retrouver l'assassin. Cette fois-ci, l'hybride afficha un air déçu. Il réagissait au fil de ce que racontait son ami comme s'il s'agissait d'une histoire.
Ses parents l'avaient aidé à survivre à cette dure épreuves du mieux qu'il avait pu, mais il avait fini par s'en sortir grâce à Mai.
Un nouveau personnage entrait en jeu. Une certaine Mai. Eichi allait sans doute lui dire de qui il s'agissait.

- Ne crois pas que je ne t’aime pas, c’est faux, je t’aime peut être même plus que ce que je ne l’ai jamais aimé, mais il sera toujours dans mon esprit et dans mon cœur, il fait maintenant partie de moi.

L'hybride hocha la tête. Il comprenait ce qu'il voulait dire. Il le regarda puis s'installa à nouveau sur ses jambes pour être un peu plus près de lui.

- Moi aussi je t'aime... Même si je fais des bêtises ou que je dis que je te déteste, je t'aime quand même... Tu comprends?

Il faisait, en même temps, un peu référence à ce qui c'était passé plus tôt quand, énervé, Renko lui avait dit "T'es un vrai imbécile! J'te déteste! "

Il avait baissé les yeux, il avait peur que le jeune homme prenne peur… Après tout ce serait compréhensible, on peut lutter avec un vivant mais jamais avec un mort. Il le sentit prendre de nouveau place à califourchon sur ses jambes. Il leva les yeux et le vit, prés, très prés. Il voulait le serrer dans ses bras mais à peine amorçait-il un mouvement que le blond se mit à parler.

- Moi aussi je t'aime... Même si je fais des bêtises ou que je dis que je te déteste, je t'aime quand même... Tu comprends?

Eichi sourit, après tout oui, c’était compréhensible. Il passa ses bras autour de ses épaules et l’attira à lui pour le serrer très fort dans ses bras.

« J’avais juste eu peur d’être allé trop loin… Mais j’aime tellement ton visage lorsque tu t’énerve… tu es plus beau encore que d’habitude… »

Il hésitait à le faire réagir comme tel. Il eut un petit sourire en coin et murmura à son oreille :

« Je t’aime… Mon petit chaton… »

Son homme lui adressa un sourire puis le serra de nouveau fort dans ses bras. Renko retint un frissonnement tant c'était agréable de sentir une masse de chaleur le tenir contre lui. Il entendit un murmure près de son oreille qui lui fit part de sa crainte d'être allé trop loin... Mais il aimait le voir énervé car il était encore plus beau qu'à l'habitude. L'hybride soupira. Ce genre de comportement digne des plus grandes sitcoms américaines était totalement idiot... Mais s'il aimait ça... Chacun ses goût?
Un chuchotement chatouilla son oreille qui remuait de plaisir en disant qu'il l'aimait. Le beau sourire qu'affichait l'hybride retomba rapidement lorsqu'il ajouta "Mon petit chaton..."
Un grognement parcourut la gorge de l'hybride et franchit ses lèvres de manière pas trop bruyante, mais tout de même audible alors que son corps, ses muscles se raidissaient

- J'suis pas petit, connard, murmura-t-il en restant dans ses bras.

L'hybride restait blottit contre le torse de celui qu'il pouvait maintenant considérer comme son amoureux. Sa chaleur et son odeur s'empreignaient sur lui. Une odeur de lessive fraîche et de son déodorant. L'odeur la plus délicieuse qu'il pouvait sentir envahissait ses narines. La plus délicieuse parce qu'elle appartenait à son amant, l'homme avec qui il partagerait plus qu'un simple appartement.

- Je t'aime, marmonna-t-il en frottant son visage dans son torse.

Il se redressa légèrement puis leva sa tête pour fixer ses orbes dorés sur les siens.Il déclara quelque chose qui étonnerait sans doute son homme puisque cette phrase l'étonna lui-même.

- Si tu veux le faire, je te donne le champ libre...

Le neko grogna et se raidit.

- J'suis pas petit, connard, murmura-t-il en restant dans ses bras.

Eichi sourit, il avait eu exactement la réaction qu’il voulait qu’il ait. Il se blottit un peu plus contre lui et huma son parfum de lys. Le noiraud avait fermé les yeux et savourait alors l’instant présent.

- Je t'aime, marmonna-t-il en frottant son visage dans son torse.

Eichi rouvrit les yeux en souriant et vit le blond se redresser et plonger son regard d’or dans les émeraude du brun.

- Si tu veux le faire, je te donne le champ libre...

Eichi écarquilla les yeux avant de sourire et de passe une main sur sa joue caressant doucement sa peau.

« Tu es bête… » dit-il en souriant.

Bien sur qu’il avait envie de lui, plus que tout, mais il ne voulait pas presser les choses. Il l’aimait trop pour lui faire peur ainsi. Et il ne connaissait pas son passé, peut être qu’il avait eu des problèmes à ce niveau, ou peut être qu’il se forçait. Il ne voulait pas ça, il voulait qu’il prenne autant de plaisir que lui. Il passa une main derrière sa nuque et l’attira à lui déposant un chaste baiser sur ses lèvres avant de le serrer contre lui.

« Je t’aime Ren. Mais je ne veux pas que tu te forces à ça. Je veux d’abords que tu me fasses totalement confiance. Je veux que tu dormes avec moi, que tu viennes m’embrasser spontanément, que tu viennes te nicher tout contre moi, que tu me dises que tu m’aimes… Je veux pouvoir prendre des douches avec toi sans pour autant te sauter dessus »

Il s’arrêta et reprit son souffle, le rouge aux joues. Il n’avait pas l’habitude de se déclarer ainsi. Il glissa doucement ses doigts dans les cheveux soyeux de son compagnon.

« Je ne veux pas tout faire trop vite. Je te connais depuis peu et je suis déjà amoureux de toi… Je veux que tu sois persuadé de tes sentiments parce que, plus que tout, je ne veux pas te faire de mal. »

Il le fit se redresser et le regarda dans les yeux se perdant un instant dans les orbes dorées de l’hybride.

« Mais si, là maintenant, tu veux que je te fasses l’amour, alors je le ferais, parce que je t’aime et que j’ai envie de toi. » ajouta-t-il très sérieusement

Renko lut clairement l'étonnement dans le regard de son amant. Une main caressa sa joue et il le traita de bête. Mais pourquoi disait-il ça? Malgré tout, il lui sourit tout comme il le faisait. La main chaude qui caressait sa joue se glissa sur sa nuque et mit une pression pour l'attirer vers lui. Leurs lèvres se collèrent de manière chaste puis s'en suivit une caresse. Eichi ne voulait pas le forcer et préférait attendre que la confiance soit total et qu'il soit habitué au couple, qu'il soit spontané et sincère...
L'hybride resta niché dans les bras de son maître, toujours silencieux en l'écoutant. Il était vrai qu'il s'agissait d'une sage décision que d'attendre un peu plus longtemps, mais Renko voulait lui faire plaisir et d'ailleurs, il se considérait comme prêt... Ou du moins... À moitié... Et s'il se remémorait ce qui c'était passé ce matin, ça avait été agréable malgré la gêne qui s'était installé entre eux...

- Je ne veux pas tout faire trop vite. Je te connais depuis peu et je suis déjà amoureux de toi… Je veux que tu sois persuadé de tes sentiments parce que, plus que tout, je ne veux pas te faire de mal.

Renko eut un petit sourire un peu triste. Eichi l'aimait vraiment... Il l'aimait tellement qu'il ne voulait pas le forcer à lui prouver en retour. C'était touchant comme marque d'affection.
Ils se regardèrent puis son ami conclue en disant que si cette décision était ce qu'il souhaitait vraiment, faire l'amour avec lui, il le ferait car lui aussi, il en avait envie... Il avait envie de lui.
Oulà. Renko avait chaud et sentait le rouge lui monter au rouge et non pas à cause de la gêne. Il ne se sentait pas mal à l'aise, mais la température grimpait un peu en lui, en plus des battements de son coeur.

- Euh... En fait...

Il baissa la tête, le regard en oblique et continua:

- Je veux le faire... mais... vas-y doucement... J'ai...

Il leva sa tête et le regarda avec un petit air mêlant la gêne et la demande de pardon.

- J'ai un peu... peur. Sois doux et ça ira bien. Tantôt... Tantôt, tu étais doux aussi. Quand tu ca... caressais... mon...

Oui, malgré son gueulage d'insulte habituel, Renko était plutôt "chaste" (Le mot que je voulais employé vient juste de m'échapper XD) et était incapable de prononcer ce genre de mot.

Le plus jeune rougit doucement et Eichi sourit, il était si mignon… il caressa doucement sa joue l’effleurant du bout des doigts.

- Euh... En fait...

Eichi pencha la tête et le regarda, l’encourageant à continuer.

- Je veux le faire... mais... vas-y doucement... J'ai... J'ai un peu... peur. Sois doux et ça ira bien. Tantôt... Tantôt, tu étais doux aussi. Quand tu ca... caressais... mon...

Eichi eut un petit sourire en coin, malgré sa grande gueule il était plutôt réservé et timide ce qui le rendais tellement adorable aux yeux du noiraud. Il fit basculer doucement Renko sous lui et l’embrassa d’abords chastement avant d’approfondir le baiser découvrant doucement la cavité buccale du jeune homme, caressant sa langue de la sienne. Il posa sa main sur ses cheveux et perdit ses doigts dedans quelques instants avant de la glisser sous le tee-shirt du plus jeune caressant son torse avec une certaine envie. Il effleura plusieurs fois ses tétons durcit avant de rompre le baiser

« Je t’aime Ren… Je ne te ferais pas de mal… Jamais… Arrête moi si tu le veux, envoi moi bouler ou demande moi ce que tu veux que je fasse et je le ferais… » murmura-t-il sensuellement avant de lui retirer complètement son haut.

Il déposa une multitude de petits baisers fiévreux sur son torse avant de prendre un mamelon en bouche et de le lécher, le mordiller et le suçoter.

(Je sais que tu vas m'en vouloir, mais je voulais absolument poster là T__T)

Renko couina et redressa lentement son regard vers son amant. En voyant son sourire qui redressait un coin de ses lèvres, il osa lui répondre en un petit sourire, à son tour. Doucement, l'hybride se retrouva sur le dos, sous Eichi, puis leurs lèvres prirent contact. Le petit homme-chat referma ses paupières pour mieux savourer le contact sucré de ses lèvres contre les siennes puis tressaillit légèrement lorsqu'il sentit quelque chose d'humide demander l'accès de sa bouche. Par surprise, il avait entrouvert les lèvres et avait découvert une nouvelle forme de baiser, pour la première fois. Il laissa son ami faire, essayant de suivre les mêmes mouvements de sa langue dans cet échange buccal.
Il se fit caresser la tête par la main de son ami qui finit par la glisser sous son chandail blanc. Dans ses gestes, Renko devinait très bien son envie. Il avait certainement la chaire de poule sous ces doux frottements. Sans pouvoir s'en empêcher (car il ne contrôlait pas ces gestes) il se surprit à vouloir repousser les mains de son ami car elles le chatouillaient. Renko avait toujours été très sensible aux touchés.

- Je t’aime Ren… Je ne te ferais pas de mal… Jamais… Arrête moi si tu le veux, envoi moi bouler ou demande moi ce que tu veux que je fasse et je le ferais…

Il lui avait murmuré ça d'une manière explicitement sensuelle. Pour sa part, l'homme-chat se redressa légèrement pour l'aider à retirer son tee-shirt. Il ne tarda pas à ressentir de nouveaux les lèvres de son amoureux, mais cette fois sur son torse. Le cadet se crispait légèrement pour éviter de se tortiller d'avantage sous ces baisers qui le faisaient frissonner.
Il prit une respiration afin de se calmer et peut-être prendre la parole, mais tout ce qui sortit de sa bouche fut un couinement semblable à un "Kyah!" de surprise lorsque Eichi commença à mordiller l'un de ses mamelons. Il n'avait jamais connu ce genre de sensation et le mordillement et le léchage l'avaient pris par surprise. Il se cambra légèrement, encore une fois crispé, pour éviter des tortillements.
Il passa ses mains dans les cheveux de jais de son partenaire et tentant de calmer sa respiration avec difficulté.

-Je t'ai-aime a-aussi, souffla le plus jeune aux cheveux blonds. Je te fais c-c... c-confiance. F-fais c'que tu veux, m-mais p-progres-gressivement.



(Si je peux t'inspirer... (*awesome face*) il te donne "carte blanche" si tu veux faire quoique ce soit ou si tu veux utiliser quoique ce soit (O.o xD) )